
- Auteur: Lucinda Riley
- Titre original: The love letter
- Traducteur: Laura Bourgeois
- Editeur: Charleston
- Année: 2018
- Nombres de pages: 559 pages
quatrième de couverture
1995, Londres.
L’année ne pourrait pas plus mal commencer pour Joanna Haslam, jeune et brillante journaliste londonienne. Non seulement elle vient d’être abandonnée par l’homme au côté duquel elle pensait passer le reste de sa vie, mais elle est tirée du lit par son patron pour aller couvrir les funérailles de sir James Harrison, monstre sacré du cinéma britannique, qui vient de s’éteindre à l’âge vénérable de 95 ans.
Un reportage mondain qui a peu de chance de lancer sa carrière…
Et pourtant, sous le luxe et le glamour qui entourent la dynastie Harrison, Joanna ne tarde pas à remonter la piste d’un secret. Déterminée à lever le voile sur plus de soixante-dix ans de mensonges et de mystère, la jeune femme comprend qu’elle est devenue la cible de personnes haut placées, prêtes à tout pour empêcher la vérité d’éclater.
Marcus Harrison, le charismatique – et très troublant – petit-fils du grand acteur, sera-t-il un allié ou un ennemi dans cette quête de vérité?
» Je suis sûre qui si tu aimes suffisamment Art, il t’aidera à supporter tout ça. Ce qui compte vraiment, c’est de savoir ce que tu ressens pour lui.
– L’amour triomphe toujours, c’est ça?
– Exactement.
– Au final, j’imagine, oui. Le truc, c’est que j’ai l’impression d’être Winnie l’Ourson coincée dans l’arbre à miel. Je suis déjà tellement enfoncée que je me demande si je peux vraiment en ressortir. C’est dans ce genre de moment que j’aimerais que mon grand-père soit encore en vie. Lui aurait un avis sage à me donner.
Joanna et Zoe (p 462)
billet d’humeur
Comme vous le savez, si vous suivez ce blog, je fais partie de ces lecteurs qui ont découvert Lucinda Riley grâce aux « Sept Soeurs » et qui ont consacrés une grande partie de leurs derniers mois de lectures à lire la saga. Personnellement, il me reste à lire « La soeur du soleil » et « La soeur disparue ». Je me suis donc jetée sur « La lettre d’amour interdite » pendant ma semaine d’isolement (oui, comme beaucoup, j’ai chopée cette maladie hyper tendance depuis 2 ans) en me disant que ce roman me ferait oublier mes quatre murs.
J’ai passé un bon moment dans cette enquête mais j’avoue que je m’entendais à mieux…
L’écriture est fluide, on ne voit pas passer les chapitres, mais il y a trop de personnages, trop de lieu, trop de mystères…
J’ai eu l’impression d’ouvrir une poupée russe. Un mystère ouvrant un autre mystère, ouvrant un autre mystère… J’ai eu l’impression de me perdre plus d’une fois, même si je dois avouer que toutes ces énigmes ont éveillé ma curiosité.
L’autre impression que j’ai eu avec ce roman, c’est que le monde était tout petit. Joanna qui est l’amie de Simon va l’enterrement du grand-père de Zoe et Marcus. Zoe qui va avoir besoin d’un garde du corps qui sera Simon et Joanna qui va écrire un article sur la fondation crée e, mémoire de Sir James qui sera représenté par Marcus… Bon, je dis ça, je dis rien…
Pour conclure, un roman qui se lit bien, avec une intrigue sympa mais un peu fouillis et grossière.